jeudi 20 novembre 2025

Agents provocateurs Dossier 378. – Julie Orestovna Serova (extrait de Victor Serge Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression mars 1925)

 Agents provocateurs
Dossier 378. –
Julie Orestovna Serova
 extrait de
Victor Serge
  Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression  mars 1925
(Yanick Toutain sur Revactu)


VI. DOSSIERS D'AGENTS PROVOCATEURS

Qu'est-ce qu'un agent provocateur ? Nous avons des milliers de dossiers où nous trouverons sur la personne et les actes de ces misérables une documentation abondante. Parcourons-en quelques-uns.

Dossier 378. – Julie Orestovna Serova (dite Pravdivy – le Véridique – et Oulianova). À une question du ministre sur les états de service de ce collaborateur congédié (parce que « brûlé »), le directeur de la police répond en énumérant ses hauts faits. La lettre tient quatre grandes pages. Je la résume, mais en termes à peu près textuels :

Julie Orestovna Serova fut employée, de septembre 1907 à 1910, à la surveillance des organisations social-démocrates. Occupant des postes relativement importants dans le parti, elle put rendre de grands services, tant à Petrograd qu'en province. Toute une série d'arrestations ont été opérées d'après ses renseignements.

En septembre 1907, elle fait arrêter le député à la Douma Serge Saltykov.

Fin avril 1908, elle fait arrêter quatre militants : Rykov18, Noguine19, « Grégoire20 » et « Kamenev21 ».

Le 9 mai 1908, elle fait arrêter toute une assemblée du parti.

En automne 1908, elle fait arrêter « Innocent » Doubrovinski22, membre du comité central.

En février 1909, elle fait saisir le matériel d'une typographie clandestine et le bureau des passeports du parti.

Le 1er mars 1909, elle fait arrêter tout le comité de Pétersbourg.

Elle a, en outre, contribué à l'arrestation d'une bande d'expropriateurs (mai 1907), à la saisie de stocks de littérature et notamment du transport illégal de littérature par Vilna. En 1908, elle nous a tenus au courant de toutes les réunions du comité central et indiqué la composition des comités. En 1909, elle a participé à une conférence du parti à l'étranger, sur laquelle elle nous a informés. En 1909, elle a surveillé l'activité d'Alexis Rykov.

Ce sont de beaux états de service.

Mais Serova a fini par être brûlée. Son mari, député à la Douma, a publié dans les journaux de la capitale qu'il ne la considérait plus comme sa femme. On a compris. Comme elle ne pouvait plus rendre de services, ses supérieurs hiérarchiques l'ont remerciée. Elle est tombée dans la misère. Le dossier est rempli de ses lettres au directeur de la Sûreté : protestations de dévouement, rappels de services rendus, demandes de secours.

Je ne sais rien de plus navrant que ces lettres tracées d'une écriture nerveuse et pressée d'intellectuelle. Le « provocateur en retraite », comme elle se qualifie quelque part elle-même, semble aux abois, harcelé par la misère, dans un total désarroi moral. Il faut vivre. Serova ne sait rien faire de ses mains. Son détraquement intérieur l'empêche de trouver une solution, un travail simple et raisonnable.

Le 16 août 1912, elle écrit au directeur de la police : « Mes deux enfants, dont l'aînée a cinq ans, n'ont ni vêtements ni chaussures. Je n'ai plus de mobilier. Je suis trop mal vêtue pour trouver du travail. Si vous ne m'accordez pas un secours, je serai réduite au suicide… » On lui accorde 150 roubles.

Le 17 septembre, autre lettre, à laquelle est jointe une lettre pour son mari, que le directeur de la police voudra bien faire poster : « Vous verrez, dans la dernière lettre que j'écris à mon mari, qu'à la veille d'en finir avec la vie je me défends encore d'avoir servi la police. J'ai décidé d'en finir. Ce n'est plus ni comédie ni recherche d'effet. Je ne me crois plus capable de recommencer à vivre… »

Serova ne se tue cependant pas. Quelques jours plus tard, elle dénonce un vieux monsieur qui cache des armes.

Ses lettres forment à la fin tout un gros livre. En voici une qui est touchante : quelques lignes d'adieu à l'homme qui fut son mari :

J'ai souvent été coupable devant toi. Et maintenant encore je ne t'ai pas écrit. Mais oublie le mal, souviens-toi de notre vie commune, de notre travail commun et pardonne-moi. Je quitte la vie. Je suis fatiguée. Je sens que trop de choses se sont brisées en moi. Je ne voudrais maudire personne ; maudits soient pourtant les « camarades » !

Où commence, dans ces lettres, la sincérité ? Où finit la duplicité ? On ne sait. On est devant une âme complexe, mauvaise, douloureuse, polluée, prostituée, mise à nu.

La Sûreté n'est cependant pas insensible à ses appels. Chacune des lettres de Serova, annotée à la main du chef de service, porte ensuite la résolution du directeur : « Verser 250 roubles », « Accorder 50 roubles ». L'ancienne collaboratrice annonce la mort d'un enfant. « Vérifier », écrit le directeur. Puis elle demande qu'on lui procure une machine à écrire pour apprendre à dactylographier. La Sûreté n'a pas de machines disponibles. À la fin, ses lettres se font de plus en plus pressantes. « Au nom de mes enfants, écrit-elle le 14 décembre, je vous écris avec des larmes et du sang : accordez-moi un dernier secours de 300 roubles. Il me suffira à jamais. » Et on le lui accorde, à la condition qu'elle quitte Petrograd. Au total, en 1911, Serova reçoit 743 roubles en trois fois ; en 1912, 788 roubles en six fois. C'était, à cette époque, assez considérable.

Après un dernier secours délivré en février 1914, Serova reçoit un petit emploi dans l'administration des chemins de fer. Elle le perd bientôt pour avoir escroqué de petites sommes à ses camarades de travail. On note dans son dossier : « Coupable de chantage. Ne mérite plus aucune confiance. » Sous le nom de Petrova, elle réussit pourtant à prendre du service dans la police des chemins de fer qui, renseignée, la congédie. En 1915, elle sollicite encore un emploi d'indicatrice. Et le 28 janvier 1917, à la veille de la révolution, cette ancienne secrétaire d'un comité révolutionnaire écrivait à « Sa Haute Noblesse M. le Directeur de la Police », lui rappelait ses bons et loyaux services et lui proposait de l'informer sur l'activité du parti social-démocrate dans lequel elle peut faire entrer son second mari… « À la veille des grands événements que l'on sent venir, je souffre de ne pouvoir vous être utile23… »

vendredi 7 novembre 2025

Cette publication de Julie Amadis toujours en ligne depuis le 27 juillet 2014 dément la totalité des mensonges de l'avocate voyou Jennifer Goubert, Céline Amadis, Fabienne Amadis, Thomas Duvillier et Séverine Breton

 N'IMPORTE QUI PEUT CLIQUER SUR CE LIEN ET CONSTATER QUE TOUT LE DOSSIER AVALISEE PAR LA JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES DU TRIBUNAL DU HAVRE EST UNE NOUVELLE MANIPULATION POLITIQUE DE LA FRANCEàFRIC

Pour discréditer Julie Amadis la scandaleuse alliance de la Franceàfric terroriste avec #BétharramAuHavre et #nCoVassassin du COVID : organisateur : Thomas Duvillier oncle de Julie


extraits

"Alors que mes amis Facebook africains anti-esclavage sont en train de devenir ma véritable famille, alors que mes amis Facebook anti-violences à enfants sont en train de devenir ma famille de vrais êtres humains, ma véritable famille est occupée, depuis trois semaines à comploter "

"@Céline Amadis
Tu prétends t'inquiéter pour moi et tu ne me soutiens même pas au nom des enfants que tu vas avoir et qui seront les victimes des enseignants qui tapent les enfants.
Tu prétends t'inquiéter pour moi et tu n'es même pas fichue de faire un comité de soutien pour protester contre mon exclusion.
Tu as eu la chance d'une éducation sans claques ni fessées et tu montes un complot avec les parents et Séverine Breton pour faire croire au public que tu es venue au Havre me rencontrer..... "


Publication de Julie Amadis


Alors que mes amis Facebook africains anti-esclavage sont en train de devenir ma véritable famille, alors que mes amis Facebook anti-violences à enfants sont en train de devenir ma famille de vrais êtres humains, ma véritable famille est occupée, depuis trois semaines à comploter avec quelqu'un en relation avec la police et qui tente de faire croire à l'existence d'une prétendue enquête contre les coupables de violences.
Ce complot vise à me transformer en SDF en allant créer la pagaille dans tous les endroits où j'ai logé précédemment. Je viens d'apprendre que ce cirque dure dans mon dos depuis 3 semaines. Cela fait 3 semaines que Séverine Breton refuse de rendre public ses contacts avec les services de police.
Cela fait 3 semaines qu'elle complote dans mon dos avec ma soeur et mes parents.
Je rends donc public ce message à ma propre soeur. Une soeur qui ne partage AUCUN DE MES ARTICLES, QUI NE METS JAMAIS J'AIME ET QUI A SUPPRIME LES ARTICLES DANS LESQUELS JE PARLAIS DE MA CONDAMNATION DE LA FRANCAFRIQUE A PAYER 31000 EUROS (avec faux en écritures) !
+++++++
@Céline Amadis
Tu prétends t'inquiéter pour moi et tu ne me soutiens même pas au nom des enfants que tu vas avoir et qui seront les victimes des enseignants qui tapent les enfants.
Tu prétends t'inquiéter pour moi et tu n'es même pas fichue de faire un comité de soutien pour protester contre mon exclusion.
Tu as eu la chance d'une éducation sans claques ni fessées et tu montes un complot avec les parents et Séverine Breton pour faire croire au public que tu es venue au Havre me rencontrer..... Sauf que tu ne m'as laissé aucun message téléphonique ni avant de venir au Havre ni aujourd'hui.
Et quand je découvre à 16h ton message de ce matin..... Tu attends plus d'une heure et demie avant de me répondre..... après 17h30.... et comme ça tu viens me raconter que vous êtes déjà partis du Havre.
Les parents n'ont pas bougé le petit doigt depuis ma condamnation à 31000 euros.....
Et j'apprends que cela fait 3 semaines que vous complotez avec Séverine Breton.
Elle elle prétend qu'il existerait une "ENQUETE" de la police contre l'agresseur de Valmy..... Mais elle ne publie toujours pas d'article...
Je me demande si elle ne bosse pas pour la police politique esclavagiste et défenseur des agresseurs d'enfants et CONTRE MOI
Abdouraman Djibril Le Béni
merci pour cette reconnaissance ma sœur!!!
Julie Amadis
Ils complotent depuis 3 semaines dans mon dos avec quelqu'un qui a des contacts secrets avec la police. Une police qui me menace par téléphone de "prendre des mesures coercitives contre moi" parce qu'ils veulent protéger l'inspecteur d'académie et le directeur de l'école ! Et depuis 14 ans ils ne sont jamais venus me voir au Havre. Une fois, une seule, ils ont flanqué la pagaille entre ma grand-mère et moi en s'incrustant dans une visite que celle-ci avait prévu de me faire.
Ayelevi Ajavon 
Etre humaine cest ce que tu es. Cette relation france afrique est la base de nos souffrances en afrique francophone.c bien domage pr tes proche de ne pa etr derrier toi mai kan meme essai davoir un tete a tete avc ta seur et le reste
Jean-françois Falempin
je ne veux même pas croire que ta propre famille soit contre toi c'est un truc de fou alors qu'ils devraient être les premiers à te soutenir je te souhaite tout le courage nécessaire pour surmonter cette épreuve .....
Imed BenGuerba
Je n'es que prié le dieu pour toi, et sa sera avec plaisir et conviction


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LE TEXTE DE L'ASSIGNATION TRUFFE DE MENSONGES: L'avocate voyou Jennifer Goubert trahit la confiance de sa cliente Julie Amadis qui souhaitait un divorce amiable. Elle pose une ceinture explosive de mensonges à sa cliente pour la faire passer pour mentalement déséquilibrée. Mais le faux document fabriqué par un Bureau des Légendes démasque les comploteurs Thomas Duvillier

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